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Les colos du mercredi #1

Hibou & Chouettes

Bonjour à tous ! A partir de ce joli mois de mai, je mets en place un nouveau rendez-vous hebdomadaire ! Le concept ?! Tous les mercredis une série de coloriages (sur un thème donné) pour petits et grands ! A partager sans modération ! 😊

Coloriages pour petits et grand. A partager sans modération !

Meli Melo #3 Poisson d’avril : D’où viens la tradition ?

Le premier avril : un « faux » nouvel an ?

L’origine la plus connue du premier avril remonterait à l’époque du roi de France Charles IX. Ce dernier décida en 1564 d’une réforme calendaire : alors que l’année commençait en France le 25 mars (correspondant à la fête chrétienne de l’annonciation), avec parfois des variations selon les religions allant jusqu’au 1er avril. L’édit de Roussillon fit commencer l’année au 1er janvier. Cette unification s’étend petit à petit dans toutes l’Europe. Or une tradition, venant de Rome, voulait que l’on s’offre des cadeaux pour célébrer la nouvelle année. C’est cette tradition-là qui sera maintenu, mais « pour rire ». On commence donc à s’offrir des cadeaux, qui deviendront peu à peu de faux présents, puis des canulars et des blagues pour marquer ce « faux » nouvel an.

La fête du Dieu du rire

La seconde hypothèse est que cette fête trouve son origine dans l’antiquité : en effet le 1er avril tombant 12 jours après l’équinoxe de printemps, cette journée était consacrée au dieu du rire dans l’ancienne Grèce. L’ors de cette journée, les farce, les fous, et l’inversion des rôles comme pendant le carnaval étaient de rigueur. Cette tradition à ensuite était reprise par les romains avec la déesse Aphrodite.


Et l’origine du poisson ?

Plus de 800 hypothèses existent sur l’origine du poisson d’avril. En voici une liste non exhaustive :

Le pécheur et le hareng :

La pêche était interdite en France pendant la période de reproduction des poissons, les pêcheurs se voyaient « offrir » un hareng. Le poisson mort accroché dans le dos fut remplacé, au fil du temps, par un poisson en papier.

Une allusion au religieux :

: le poisson en avril était symbole du Carême, période chrétienne où il n’est permis de manger que du poisson (aucune autre viande).

Le jour de pêche : 

la saison de pêche commençait au début d’avril, mais les poissons étaient alors peu nombreux et difficiles à attraper. Le « poisson d’avril » insaisissable serait donc une allusion « à la coutume d’attraper des gens simples et crédules en leur offrant un appât qui leur échappe comme le poisson, en avril, échappe aux pêcheurs ».

L’explication zodiacale :

dernière explication possible, avril correspond au signe des Poissons dans le calendrier zodiacal, c’est donc cet animal qui aurait été utilisé pour symboliser la fête qui se trouve être le dernier signe de l’hiver.


Et toi que pense tu de ces hypothèses ? Laquelle te parait la plus probable ? Sinon c’est quoi ta meilleure blague du 1er avril ?

Meli Melo #2 Bordeaux Bassin de lumières

Les Bassins de Lumières, à Bordeaux, est un centre d’art numérique situé dans l’enceinte de l’ancienne base sous-marine allemande de la seconde guerre mondiale. Il devait ouvrir ses portes le 17 avril 2020, à la veille des vacances de Pâques1, mais suite au COVID-19 il ouvre finalement le 10 juin 2020. Retour sur une exposition absolument magique, que j’ai pu découvrir l’été dernier !

Le lieu : centre d’art / base sous marine

Un centre d’art est un lieu qui présente le travail d’artistes plasticiens contemporains. Par rapport à d’autres lieux – musées, galeries, fondations… – le centre d’art se veut avant tout un lieu d’expérimentation et de production.

La base sous-marine de Bordeaux est l’une des cinq bases pour sous-marins construites par les Allemands sur la façade atlantique française au cours de la Seconde Guerre mondiale. Construite entre 1941 et 1943, elle accueillit des sous-marins italiens et allemands. Son architecture et monstrueusement imposante de part l’épaisseur de ses

murs en béton. Active à peine plus d’un an pendant l’Occupation, la base sous-marine de Bordeaux cristallise encore les souvenirs douloureux des heures sombres du Port de la Lune.

Les bassins de lumières sont constitués des alvéoles 1 à 4 de la Base sous-marine. Cet espace comprend 4 bassins en eau. Les Bassins de Lumières se présentent comme le centre d’art numérique le plus grand au monde.

Les bassins de lumières sont constitués des alvéoles 1 à 4 de la Base sous-marine. Cet espace comprend 4 bassins en eau. Les Bassins de Lumières se présentent comme le centre d’art numérique le plus grand au monde.

Exposition immersive au centre d'art numérique de Bordeaux.

Exposition immersive au centre d'art numérique de Bordeaux.

Les artistes

Gustave Klimt

Pour l’inauguration des Bassins de Lumières, les artistes Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi présentent leur création « Gustav Klimt, d’or et de couleurs » réalisée à partir d’œuvres de la figure incontournable de la peinture symbolique viennoise. L’exposition numérique présente les œuvres qui ont fait la singularité et le succès de Klimt : sa période dorée, ses portraits et ses paysages. 

Dans la Vienne impériale de la fin du XIXe siècle, Gustav Klimt figure parmi les grands peintres décoratifs des somptueux monuments de la Ringstrasse. À l’aube du siècle nouveau, il s’impose à la tête de la Sécession viennoise, un courant qui aspire à régénérer l’art en profondeur. Célébré autant que contesté, Klimt ouvre la voie vers la peinture moderne. L’or et les motifs décoratifs, caractéristiques de ses œuvres, resteront un symbole de cette révolution artistique.

L’exposition immersive revient sur les représentants majeurs de la scène artistique viennoise comme Egon Schiele. Poussé par l’effervescence artistique caractéristique de la fin du XIXe siècle, Schiele s’inscrit dans une nouvelle forme de représentation du paysage et du corps humain.

Traversant un siècle de peinture viennoise, la création, réadaptée spécialement pour ce nouveau centre numérique, propose un regard original sur Klimt à travers la mise en scène des portraits, paysages, nus, couleurs et dorures qui ont révolutionné la peinture viennoise dès la fin du XIXe siècle et pendant le siècle suivant.


Paul Klee

À l’issue de « Gustav Klimt, d’or et de couleurs », découvrez, en programme court, une création spécialement conçue pour épouser les murs et jouer avec les reflets de l’eau de l’ancienne base sous-marine : « Paul Klee, peindre la musique ». Pendant une dizaine de minutes, les œuvres colorées et poétiques du peintre-musicien envahissent l’espace.

Paul Klee est d’abord musicien : fils d’un pianiste-violoniste et d’une cantatrice, il devient lui-même un grand violoniste. Tout au long de sa vie, la musique animera ses peintures et fera partie de son processus de création. Paul Klee est donc musical : par sa culture, sa formation, ses fréquentations et sa peinture. L’exposition numérique rend hommage aux deux passions de Klee et révèle les gammes picturales de ses œuvres. 

D’apparence enfantine, ses compositions soulignent une grande variété de techniques et une richesse d’imagination. Considéré comme l’un des artistes majeurs de la première moitié du XXe siècle, les fondements de son œuvre sont liés

à la musique. Cet artiste complet réalise plus de 10 000 peintures et dessins. En plus de la musique, il s’essaie également à la gravure, la lithographie, ou encore à la sculpture.

Exposition immersive au centre d'art numérique de Bordeaux.

L’exposition immersive s’appuie sur des airs de la Flûte enchantée, clin d’œil à la fascination de Klee pour l’opéra et particulièrement pour Mozart.

Cette exposition vous entraîne de l’ouverture d’un opéra dans une ville imaginaire à un concerto subaquatique au milieu de poissons d’or et multicolores, en passant par le rythme de ses structures géométriques. Des dizaines de portraits et marionnettes, qui se répondent sur l’air de Papageno, concluent cette parenthèse enchantée entre peinture et musique.


Exposition immersive au centre d'art numérique de Bordeaux.

En bref…

Cette exposition est absolument magique et fascinante ! De pars son aspect immersif elle nous permet de rentrer véritablement dans l’œuvre et l’univers des artistes exposés ! Gustave Klimt et Paul Klee son déjà des artistes que j’affectionne particulièrement les redécouvrir dans une architecture aussi imposante aura été un moment absolument merveilleux

Illustration #5 Journée internationale de la Femme

C’est quoi ?

La Journée internationale des femmes, également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. 

Qui l’a créé ?

C’est Clara Zetkin, une enseignante, journaliste et femme politique allemande, qui est la réelle instigatrice de la Journée internationale des femmes.

À Copenhague, en 1910, Clara Zetkin propose, pour la première fois, d’organiser une Journée internationale des femmes afin de militer pour le droit de vote et l’égalité entre les sexes. La conférence réunit une centaine de femmes venues de 17 pays et adopte aussitôt cette proposition, inspirée des manifestations d’ouvrières qui se sont déroulées aux États-Unis en 1908 et en 1909.

En 1921, c’est Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine qui décrète la Journée internationale des femmes à la date du 8 mars. Il faudra attendre 1977 pour que l’ONU officialise cette journée.

Illustration de la diversité des femmes

Pourquoi défend ont les droits de la femme ?

Les inégalités de genre restent profondément ancrées dans toutes les sociétés. Les droits des femmes sont souvent bafoués, leurs perspectives d’avenir limitées et leurs voix réduites au silence :

Les violences contre les femmes sont l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde et pourtant les moins reconnues. Le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand pour les femmes entre 15 et 44 ans, que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis.

Dans la plupart des pays du Sud qui ont ratifié la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, des lois sexistes régissent toujours le mariage, la propriété et l’héritage. Ainsi, les femmes ne possèdent que 20% des terres cultivées dans le monde.

C’est aussi le cas dans des sociétés dites « égalitaires » : dans les entreprises européennes, le salaire horaire des hommes est supérieur de 16% à celui des femmes. En France, à compétences et expériences égales, les femmes gagnaient 9 % de moins que les hommes en 2012.

Dans de nombreux pays, aussi bien dans la sphère publique que privée, des plus hautes instances jusqu’à la cellule familiale, les femmes continuent de rencontrer de nombreux obstacles pour participer aux décisions qui affectent leur vie. Aujourd’hui dans le monde, seuls 9 chefs d’État, 15 chefs de gouvernement et 21,8 % des parlementaires nationaux sont des femmes. En France, seuls 14% des maires sont des femmes alors qu’elles représentent 53% du corps électoral.


Illustration pour la journée internationale des droits de la femme. Inégalité qui existent encore en 2021

Pourquoi ces discriminations ?

Dans toutes les sociétés, des modèles sociaux définissent nos rapports aux autres. Les contextes diffèrent selon les lieux et les cultures, mais le plus souvent ces représentations enferment les hommes et les femmes dans des relations inégales.

Ces normes sociales peuvent parfois être rigides et les stéréotypes de genre sont souvent fortement ancrés dans les mentalités :

Parfois les femmes elles-mêmes reproduisent des comportements qui les restreignent. En Inde, par exemple, des femmes avortent de fœtus féminins pensant que les filles ont moins de valeur.

Les hommes souhaitant lutter contre les discriminations faites aux femmes se trouvent parfois critiqués par leurs pairs, jusqu’à ce que ces derniers réalisent que le respect des droits des femmes leurs bénéficient également.


Pourquoi impliquer les hommes ?

Les femmes dont les droits sont bafoués ne peuvent pas faire évoluer les usages à elles seules. Seul un effort collectif peut modifier les stéréotypes de genre véhiculés par les pratiques sociales, les médias et les institutions. Les hommes sont des alliés incontournables pour changer durablement les attitudes à l’égard des femmes et assurer le respect de leurs droits :

Le combat pour les droits des femmes est essentiellement porté par les femmes elles-mêmes. Or, les rôles de pouvoir sont majoritairement occupés par des hommes.

Au lieu de considérer les femmes et les hommes comme des groupes opposés dont le gain de pouvoir pour l’un impliquerait une perte de pouvoir pour l’autre, il s’agit plutôt de favoriser des relations de soutien mutuel.


Journée internationale des droits de la femme, le 8 mars 2021, illustration de la diversité des femmes

En bref…

A tu déjà étais victime ou témoin de ce genre de discriminations ?

Comment a tu réagis ?

Quelle est la figure féminine qui t’inspire le plus ?

Sinon tu peux aussi aller (re)lire mon article sur le harcèlement de rue. Il questionne sur la place des Femmes dans l’espace public.

Meli Melo #2 Festival des lanternes de Gaillac

Bonjour à tous ! Aujourd’hui j’aimerais vous partager l’expérience d’un évènement auquel j’ai eu la chance de participer. Le festival des lanternes à Gaillac !

Késako ?!

Il s’agit d’un festival qui à lieu depuis plus de 3 ans et chaque hiver. Il se situe à Gaillac dans le tarn (81). C’est l’un des plus grands parcs de lanterne de France. Il rend hommage aux « féeries » de la Chine.

Zigzon

Zigong, « Ville des lanternes », célèbre 15 jours après le Nouvel An, la fête des Lanternes (元宵节 yuánxiāojié) pour saluer la première pleine lune de l’année. Réunies pour l’occasion, les familles décorent leur porche de lanternes et sortent, arborant des lampions suspendus à de longs bambous pour aller admirer les illuminations sous les feux d’artifices.

À Gaillac, la tradition chinoise se révèle chaque soir en décembre et janvier au cœur des 5 hectares classés Monument historique du parc de Foucaud. Sous le couvert d’arbres centenaires, plus de 2000 sculptures lumineuses monumentales évoquent avec féérie légendes chinoises, temples, animaux fantastiques et forêts de pandas… ainsi que de magnifiques scènes dédiées à Gaillac, son vignoble et son patrimoine.


Mon expérience

Pour ma part j’y suis allée en Janvier 2020. Je garde un assez bon souvenir de cet évènement. Une bonne organisation. La ville met à disposition des navettes gratuite. Il suffit alors de se garer en extérieur puis de prendre le bus pour rejoindre le centre-ville et le parc. Les bémols sont le froid, le monde, et l’attente. Et oui plus d’une heure d’attente, debout, statique, dans le froid. Mais une fois rentrée dans le parc on oublie vite ces petits contre – temps ! La promesse de « féerie » est donc au rendez-vous. Quand on regarde ces petites sculptures lumineuses, on se dit que le travail qu’il y a derrière pour les réaliser est impressionnant ! La visite du parc dure 1h30 à 2h environs. Une fois la visite du parc terminée, une petite visite du centre de Gaillac (fermer aux voitures) puis détente dans un super resto pour se réchauffer un peu..


En bref…

Je trouve que c’est un évènement à faire et à voir au moins une fois. Il émerveillera les petits comme les grands. Le comble de tout ça, c’est que les prochaines éditions seront désormais déplacées à Blagnac dans le 31, ville dans laquelle j’habite. Ce n’est plus donc moi qui vais vers le festival, mais le festival qui vient à moi ! J’ai donc hâte de découvrir la prochaine Edition ! (Si la crise le permet)

Et vous, connaissez-vous ce festival ? Vous y êtes déjà aller ?

Sinon c’est quoi votre dernière expérience de sortie culturelle avant que tout ne soit fermer ?